LES BANQUES, PLANCHES DE SALUT OU PLANCHES POURRIES ?, par François Leclerc

Billet invité.

C’est le printemps, les projets de plans de sauvetage des banques fleurissent ! Le gouvernement italien tient enfin un projet complexe à plusieurs étages, dénommé Atlante, qui est destiné à assainir son système bancaire, l’étape préalable à toute reconfiguration. Reste à obtenir l’accord de la Commission, étant donné que les finances publiques sont mises à contribution dans un montage qui prévoit la titrisation des prêts non performants (NPL) que personne ne veut acheter, bien qu’ils aient été dépréciés d’environ 45% par les banques qui les détiennent.

La déconstruction de l’Europe ne semble pas pouvoir être freinée, par François Leclerc

Billet invité.

Pas à pas, la déconstruction de l’Europe s’engage dans un processus qui ne semble pas pouvoir être freiné, cristallisée dans l’immédiat par la mort clinique de Schengen et la menace que représente le referendum britannique, tandis que la crise politique s’approfondit ou apparait dans de nouveaux pays. Immanquablement, tout se combine et accroît la confusion.

FAUT-IL À NOUVEAU PARIER LE PIRE ? par François Leclerc

Billet invité.

David Cameron proche d’obtenir l’essentiel de ce qu’il voulait auprès d’autorités européennes qui reculent devant le risque d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (*), Matteo Renzi peut-il en espérer autant ne disposant pas du même levier ? Le premier engage un dernier tour de piste afin de rencontrer Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, le président du Conseil européen, le second se rend à Berlin pour discuter avec la chancelière, en précisant qu’il n’a pas son chapeau à la main.

L’EUROPE À UN POINT D’INFLEXION, par François Leclerc

Billet invité.

La bourse de Milan et la presse italienne ne s’y sont pas trompées, la BCE vient de sauver les banques italiennes qui filaient un très mauvais coton en débloquant la situation. Le mouvement de panique qui touchait les valeurs bancaires depuis le début de la semaine a pris fin, Matteo Renzi étant désormais en mesure d’affirmer que le système financier était « solide » en raison de la cuisine qui se mijote.

LA GAUCHE AU POUVOIR À LISBONNE ! par François Leclerc

Billet invité.

À contre-cœur et n’ayant pratiquement pas d’autre solution, le président de la République portugaise s’est finalement résolu à confier au leader socialiste Antonio Costa la responsabilité de constituer un gouvernement. Sept longues semaines se sont écoulées depuis les élections qui ont donné aux partis de gauche la majorité à l’Assemblée nationale, un gouvernement de droite ayant entretemps chuté au bout de onze jours d’existence. Un échange de lettres dans la journée d’hier a permis au président de sauver la face sans gloire, Antonio Costa lui donnant à sa demande des assurances sur la conduite à venir du Bloc … Lire la suite

LA DONNE À NOUVEAU RENOUVELÉE, par François Leclerc

Billet invité.

Deux parties du même jeu sont en cours en Grèce et au Portugal. A Lisbonne, le président de la République prend tout son temps pour désigner celui qui sera en charge de constituer un nouveau gouvernement, manifestant sa mauvaise volonté, voire son refus de choisir le socialiste Antonio Costa, tandis que l’Eurogroupe s’apprête à débloquer au profit du gouvernement grec la première tranche de l’aide de deux milliards d’euros du 3ème plan de sauvetage et les dix milliards destinés à la recapitalisation des banques.

PORTUGAL : UNE DROITE AU BORD DE LA CRISE DE NERFS, par François Leclerc

Billet invité.

La droite n’accepte pas de perdre le pouvoir et la tension politique monte au Portugal. La constitution d’un gouvernement socialiste appuyé par l’extrême-gauche et les communistes est toujours dans l’attente d’une décision du président de la République, annoncée pour la fin de la semaine prochaine, le gouvernement de coalition PSD/CDS de Pedro Passos Coelho étant tombé à l’Assemblée comme prévisible.

UN LUNDI OÙ TOUT SE BOUSCULE, par François Leclerc

Billet invité.

Le versement d’une tranche de l’aide financière du 3ème plan de sauvetage de la Grèce est bloqué depuis plus d’un mois, mais le spectacle de négociations qui n’aboutissent pas renouvelle un genre qui s’épuisait. Plus question d’affrontement et de ruptures, mais recherche de compromis ! Et l’on entend même le ministre français Michel Sapin prendre le parti du gouvernement grec en préconisant un accord malgré les divergences ! L’accord ne se fera pas à l’Eurogroupe d’aujourd’hui, mais il interviendra « dans les jours à venir », entend-on de partout.